mercredi 31 août 2011

Identity card


Ma carte d'identité étant périmée, je décide de me rendre en mairie la renouveler. Je remplis le formulaire, signe dans l'encadré, donne mon empreinte, joins les justificatifs et repars. Bon c'était plutôt rapide en fait ...
Quelques jours plus tard, je reçois un coup de fil de la mairie.
"Madame, votre dossier de demande de carte d'identité nous a été retourné par la préfecture. Apparemment, vous auriez déjà une carte d'identité à votre nom, délivrée en 2008 et portant le n°09263480059."
"Bah non, de toute ma vie, je n'ai  eu que 2 cartes d'identité : une rendue il y a 10 ans et celle que je souhaite renouveler".
"Ah, c'est peut être un cas d'usurpation d'identité alors ..."
USURPATION D’IDENTITÉ !!!!!! Moi, usurpée ???!!!!
Affolée, je quitte en trombe le travail, file en mairie reprendre mon dossier et fonce ensuite en sous-préfecture pour régler le problème.
Après 45 minutes d'attente avant qu'on veuille bien s'occuper de moi, j'explique, désespérée, que je n'ai jamais formulé de demande de carte d'identité en 2008, que je suis victime d'une usurpation d'identité, que c'est très grave, blablabla ...
Après quelques recherches sur son super fichier, la gentille dame me répond :
"Ah bah on s'est trompé, on a confondu votre dossier avec celui de quelqu'un d'autre. Il faut retourner en mairie pour faire repartir le dossier".
Non mais, celle-là, si j'avais pu l'égorger !! J'ai perdu un après-midi, je me suis fait plein de films dans ma tête, pour au final, qu'on m'apprenne que c'était une erreur de lecture ! Lucky me :-(

lundi 29 août 2011

"Mangue de bol"

Nous sommes samedi, il est 19h00, il est fait très chaud et je suis dans le bus. Fatiguée de la journée, je n'ai qu'une seule envie, rentrer chez moi. Le bus s'arrête et je descends. Au loin, j'aperçois une dame âgée avec son cabas à roulettes. Le trottoir est assez étroit et je me demande bien comment je vais pouvoir la dépasser. D'assez mauvaise humeur, je commence à râler intérieurement. Je me demande ce que cette mamie fiche là, à 19h05 ... je me demande aussi pourquoi est-ce qu'elle décide de faire ses courses le samedi alors que sa vie de retraitée lui permet de les faire la semaine quand il y a moins de monde ... 
Bref, elle est là, en train de marcher à deux à l'heure avec son cabas à la main droite et sa canne à la main gauche et moi, je m'impatiente.
Voyant une petite ouverture sur la droite, j'accélère et tente de me faufiler. Petite éraflure au bras à cause du mur, mais bon, au moins, je vais enfin pouvoir avancer.
Soudain, je sens quelque chose tomber sur mon épaule. Ça a l'air visqueux et c'est plutôt frais. Bon, je pense que vous savez tous de quoi il s'agissait ... oui, c'est bien ça, une belle crotte (enfin, plutôt de la bouse) de pigeon qui est venue s'échouer sur moi ! L'horreur suprême !
A ce moment-là, j'ai tellement regretté d'avoir dépassé la vieille dame. Mon impatience aura eu raison de moi. 

samedi 27 août 2011

Mauvais achat


Hier, je décide de m'acheter des chaussures. Avec moi, ce n'est jamais très facile de trouver LA paire qui puisse me plaire. Il y a toujours un petit détail en trop ou en moins, bref, c'est jamais totalement à mon goût.
Mais hier, j'ai trouvé la paire idéale. Je les ai tout de suite remarqués de loin ces escarpins. Je me suis directement ruée sur eux, priant pour qu'il y ait ma taille. 
40, 37, 40, 39, 38 .... ah 38 ! C'est bon, il ne me reste plus qu'à les essayer. Hop, allez je teste la chaussure sur le pied droit, comme il est plus grand que le gauche, je sais que la paire m'ira forcément.
Bon, ben c'est définitivement mon jour de chance, mes orteils sont heureux et moi aussi !
Direction la caisse. Ca y est, ils sont à moi !
Aujourd'hui, tellement fière de cette trouvaille, je décide de les porter. Le pied droit d'abord, puis le pied gauche et là, catastrophe : mes orteils sont plus que compressés. C'est quand même bizarre cette histoire. Si ça convenait à mon pied droit, ça doit forcément aller à mon pied gauche. Puis sur la boîte, il y a bien écrit taille 38.
Je retourne alors la chaussure et manque de tomber à la renverse quand je m'aperçois que les paires avaient été mélangées. Je me retrouve avec du 37 au pied gauche et du 38 au pied droit.

Je me disais aussi que c'était impossible que tout se déroule si bien.

jeudi 25 août 2011

On veut ma perte.


Les distributeurs de billets (ou DAB chez les connaisseurs), c'est pas trop mon truc. A chaque fois, j'ai peur qu'ils soient trafiqués, qu'on puisse me filmer en train de composer mon code ou alors m'agresser au moment où je retire les billets.
Bref, avec toutes les galères que j'ai connues, j'ai appris à être méfiante (ok, un peu parano aussi). Du coup, j'évite au maximum les DAB et préfère payer par carte bancaire.
Malgré tout, parfois, je n'ai pas le choix parce qu'il me faut des espèces.
Arrivée devant le DAB, j'insère ma carte bleue, jette un regard à droite, un autre à gauche, positionne ma main devant les touches et commence à composer mon code (pas évident sans voir les touches, je sais ...).
Montant de la somme souhaitée : 50 €. Avec un reçu, please.
La machine me rend ma carte bancaire. J'attends un petit peu. Le reçu sort à son tour. Tiens c'est marrant, d'habitude, le ticket est émis après les billets. Ca sent le roussi. J'attends, j'attends et je me fais à l'évidence : je viens de me faire entuber de 50 € !
Voilà, le truc qui n'arrive jamais ou que très rarement, faut que ça tombe sur moi !
Bien entendu, je n'ai aucune preuve que les 50 € ne sont jamais sortis du distributeur et de toute façon, le ticket indique le contraire. 

Sinon, si vous connaissez des exorcistes, je suis preneuse ...

mercredi 24 août 2011

Erreur en votre défaveur


Retour de vacances. Comme tous les ans, l'avis d'imposition m'attend dans ma boîte aux lettres.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je stresse tout le temps avant d'ouvrir l'enveloppe. Sûrement parce que la malchance est inscrite dans mes gènes.
Mais bon, aussi incroyable que cela puisse paraître, je n'ai jamais eu de souci avec les impôts. De toute façon, chaque année, j'ai à peu près la même somme à payer vu que mes revenus ne varient que très peu.
J'ouvre l'enveloppe, déplie l'avis et m'attend donc à voir un montant compris entre 2600 et 2900 €. Quoi ! 3800 € à payer !
Hein, mais c'est une blague ! Je vérifie une nouvelle fois que l'avis d'imposition est bien à MON nom ! Oui oui, c'est bien le mien malheureusement ... 
En lisant le détail de mes revenus, je m'aperçois que n'ont pas été prises en compte les charges déductibles que j'avais pourtant bien indiquées dans ma déclaration. 
Voilà, je me retrouve à devoir payer 3800 € avant de pouvoir contester. Je dois en plus, prendre une journée de congé pour me rendre au centre des finances publiques apprendre calmement et cordialement à un agent des impôts comment il doit faire son travail.

Fu**** life !

mardi 23 août 2011

Voyage au bout de l'enfer - épisode 2

 

Mardi 16 août 2011. 16h15 : arrivée à l'aéroport. 
Cette fois, j'ai bien regardé mon billet, je dois décoller le mardi 16 août 2011 à 19h05. Vol ZI 9563 en direction de Paris. Je regarde les écrans au cas où : non, c'est bon, mon vol n'est pas annulé ni même retardé. Tout a l'air de se passer normalement pour une fois.
Mon tour arrive. Je dépose mes valises sur le tapis roulant. L'hôtesse leur met les étiquettes ... puis s'arrête.
Je lui demande s'il y a un problème. 
"Oui Madame, apparemment, le vol est déjà complet mais, je ...".
"Comment ça complet ! Je suis très en avance. Vous n'avez eu que 4 personnes avant moi, alors il y a forcément de la place! Recherchez bien !"
"Non, je vous assure, il n'y a plus de place. Étant donné que le vol de 7h15 était complet également, les personnes surbookées ont été déplacées sur le vol de 19h05. Je vous propose d'attendre, il y aura peut-être des désistements".
"Mais j'en ai assez d'attendre ! Vous  n'aviez pas qu'à surbooker. Il faut que je parte ce soir. Je reprends le travail demain ! Débrouillez-vous, m**** !"
"Je suis désolée Madame. Je ne peux rien faire pour vous. Vous devez attendre."

Je pense que vous avez deviné la suite, non ? 
Aucune place ne s'est libérée et j'ai dû attendre le vol du lendemain. Les provisions que je transportais dans ma valise se sont abîmées et j'ai perdu une journée de travail.

Life is unfair.

lundi 22 août 2011

Ensorcelée ...


Aujourd'hui, tout va bien. Il fait beau et chaud, les oiseaux chantent et je suis de bonne humeur. Oui ça m'arrive parfois.
Je décide de sortir. Je prends ma fidèle voiture (ultra sûre avec ses 2 pneus neufs). "Et ben, on se croirait dans une serre, si seulement j'avais la clim' !"
Tant pis, je vais me contenter d'ouvrir les vitres en guise d'aération. Wow trop bon ce vent en pleine figure ...
Tiens, alors que j'avance, je vois au loin un gros nuage bien gris. Quelques gouttes commencent à tomber mais je décide de laisser encore les vitres ouvertes pour ne pas étouffer ... J'ai vraiment de bonnes idées.
Bon là, vraiment, il pleut trop. Je n'ai pas le choix, je dois fermer quitte à suer.
Vitre côté chauffeur fermée, je passe à celle côté passager.
Elle commence à remonter puis ...... (saloperie de malédiction) elle se bloque. 
Vite vite vite ... allez, ferme-toi, le siège commence à se liquéfier !
Puis, je suis sur une nationale, le tonnerre gronde, j'affronte les rafales de vent et la pluie, alors, ce serait bien de pouvoir être à l'abri dans ma voiture !
Que nenni. Le diable veille toujours sur moi.
J'ai donc dû me rendre au parking souterrain Vinci le plus proche et attendre que la pluie s'arrête ... Mon siège est trempé. Je suis moi-même bien mouillée et j'en ai marre !!!! Marre d'être maudite !

dimanche 21 août 2011

Voyage au bout de l'enfer - épisode 1


M'a-t-on jeté un sort ?

Les vacances d'été se terminent, nous sommes le 15 août et je dois me rendre à l'aéroport. Avant ça, 2 heures de car m'attendent. Le dos en compote grâce aux confortables sièges il est 16h15 quand j'atteins le comptoir pour le check-in. Bon, ce n'est pas encore ouvert car je suis en avance. 
Pas grave, me dis-je. Après tout, il vaut mieux être en avance et attendre un petit peu plutôt que de prendre le risque de rater l'avion. Je ne savais pas encore à quel point, j'allais attendre ...
Ah ça y est, les hôtesses sont là.
- "Bonjour Madame, votre billet et une pièce d'identité s'il-vous plaît"
Moi, très organisée, j'avais déjà tout préparé dans une pochette plastique ...
- "Tenez, tout est là"
- "Merci. Ah mais Madame, nous sommes le 15 août aujourd'hui"
- "Oui, je sais. Et alors, les avions ne volent pas le jour de l'Assomption ?" dis-je, fière de ma boutade
- "Euh non, ce n'est pas ça. Sur votre billet, le vol est prévu pour le 16 août"
- "Hein ! Mais non, regardez, j'ai réservé pour le 15 !"
- "Non, non, je vous assure. Il y a marqué "16 août 2011""
- "Bon, laissez-moi voir ça ... je sais encore pour quelle date je réserve !"
 NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !!!!
- "Je suis désolée, Madame."

Et oui, je ne sais pas ce qui s'est produit, mais je reste encore persuadée d'avoir réservé mon vol pour le 15 août. Malédiction, je vous dis ...
Mais il y aura pire. To be continued ...

samedi 20 août 2011

Malédiction quand tu nous tiens ...


Qui n'a jamais dit "mais c'est pas possible, je suis maudit ou quoi ?!" ?

Je crois bien que tout le monde a au moins une fois dans sa vie prononcé ces mots.
Vous savez quand vous subissez une succession d'événements malchanceux auxquels vous tentez pourtant d'échapper.

L'autre jour, c'est précisément ce qui m'est arrivé.
Alors que je me rendais dans mon parking pour prendre mon véhicule, je m'aperçois au moment de démarrer que quelque chose ne va pas. Je descends et constate qu'un des pneus est crevé. OMG !!!
Super ... La journée commence bien. Ca pouvait pas arriver à quelqu'un d'autre ? Oui, comme vous pouvez le remarquer, j'aime aider mon prochain.

Bon, je décide d'ouvrir le coffre pour sortir le cric et le pneu de secours et m'atteler à la tâche. Ok, pour être honnête avec vous, je suis une fille et c'est bien connu, les filles ne savent rien faire de leurs mains ... enfin sauf le ménage. Ah ah ah !
C'est donc mon conjoint qui allait s'atteler à la tâche.

Enfin, jusqu'à ce qu'on découvre qu'en guise de roue de secours et de cric, c'est un kit anti-crevaison qui nous attendait.
SUPER GENIAL TROP BIEN !
Je vais donc bousiller mon pneu qui a à peine fêté son premier anniversaire et qui a roulé moins de 5000 km ...
Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, j'apprends que je dois changer également l'autre pneu avant ! Donc 2 pneus neufs à la poubelle.

Mais je me suis dit que ma bonne étoile allait revenir et que tout s'arrangerait ...
 En fait, elle n'est jamais venue.

Donc pendant que je pestais contre la vie en général et le lot de malchances qui me poursuit depuis toujours (oui, dans ces circonstances-là, j'oublie la famine en Afrique, Fukushima, l'été pourri qu'on a eu et tout le reste), mon conjoint injectait le liquide dans le pneu afin qu'on puisse au moins rouler jusqu'au garage le plus proche, c'est-à-dire 200 km. Non je déconne. 4 km tout au plus.


On arrive alors à N......TO pour acheter les pneus. Après avoir attendu 20 minutes que quelqu'un s'occupe de nous, nous apprenons que les pneus en question ne sont disponibles.Tu pouvais pas me le dire plus tôt CO***** !!
Ok pas grave, on va à F.. V.., ils les auront forcément ! En fait, non, ils n'en avaient pas ...
Dernière chance : essayons M....S : rupture de stock également ! 
On supplie alors le garagiste d'essayer de réparer le pneu (chose que les 2 autres précédents avaient gentiment refusé de faire) pour gagner quelques jours.
Il a finalement accepté et nous a même remis gracieusement le magnifique clou qui est venu s'insérer au beau milieu de mon cher pneu.

Bilan de l'histoire : 1 journée de perdue, 50 € pour la réparation du pneu.
Semaine suivante : tarif des 2 pneus à changer : 288 €.

Et voilà, une journée de galère de plus.
Rassurez-vous, d'autres bien pires suivront.

Et vous, il vous en arrive aussi de belles ?